Fondation MiroMa note: 4,5 étoiles+ Un musée pour les passionnés de l’œuvre de Miró. Vous y trouverez des peintures, des sculptures et des dessins ainsi que des expos temporaires d’artistes contemporains. En 2016, la collection permanente a été réorganisée !
- Peut-être un peu monotone pour les visiteurs qui ne sont pas de grands fans de Miró. Malheureusement, les photos sont interdites dans le musée.
Astuce: achetez votre billet ou un Articket en ligne - cela vous évitera de faire la queue sur place !
Dernière mise à jour: 10 Feb 2020 | Celine Mülich
Informations pratiques
Heures d’ouverture : D’octobre à juin : du mardi au samedi, de 10 h à 19 h Le jeudi de 10 h à 21 h 30 ; le dimanche de 10 h à 14 h 30. Fermé le lundi. De juillet à septembre : du mardi au samedi, de 10 h à 20 h Le jeudi de 10 h à 21 h 30 ; le dimanche de 10 h à 14 h 30. Fermé le lundi.
Prix d’entrée : Collection permanente et exposition temporaire : 13 euros tarif réduit 7 euros (jeunes de 15 à 30 ans, plus de 65 ans, sur présentation d’une pièce d’identité ; groupes d’adultes) groupes scolaires : 6 euros par élève Exposition temporaire : 7 euros tarif réduit 5 euros groupes adultes et scolaires : 4 euros Billets en ligne :acheter sur TicketBar !
Audioguide : 5 euros (disponible également en français)
Visites guidées : Visite guidée du musée en anglais (non privée) : le jeudi à 13 h Visite guidée privée (en français uniquement), réservable sur le site web.
Station de métro : L2 (ligne violette), L3 (ligne verte) jusqu’à Paral.lel, de là prendre le funiculaire jusqu’au terminus Ou avec la L1 (ligne rouge), L3 (ligne verte) jusqu’à Plaça Espanya, puis finir à pied ou prendre le bus 55 ou 150.
À voir à la Fondation Miro
Comme son nom l’indique, la fondation est consacrée à Joan Miró. Elle possède 217 peintures, 178 sculptures, 9 œuvres sur textiles, 4 céramiques et la quasi-intégralité des dessins de l’artiste (près de 8000 pièces). Bien entendu, tout n’est pas exposé, mais vous pourrez découvrir le parcours artistique de Miro au fil des niveaux et des différentes sections thématiques du musée. Des photos de l’artiste en pleine création et de son quotidien apportent une touche plus personnelle et rendent la visite plus attrayante. Fondé par l’artiste lui-même, le musée Miró conserve la majeure partie de ses œuvres.
Par ailleurs, des expositions temporaires d’autres artistes contemporains sont organisées régulièrement.
Galerie photo de la Fundation Miró
L’histoire de la Fondation Miró
La fondation Miró est créée en 1975, suite au grand succès rencontré par une exposition de l’artiste à l’Hospital Santa Creu de Barcelone en 1968. Mais dès le début, Miró veut aussi exposer les œuvres de ses contemporains. C’est pourquoi la collection comprend des œuvres d’autres artistes, ce qui lui donne une touche inédite et rafraîchissante. La fondation est également appelée Centre d’études d’art contemporain de Barcelone (Centre d’Estudis d’Art Contemporani - les initiales figurent à l’entrée).
Joan Miró
Peintre, graveur, sculpteur et céramiste, Joan Miró i Ferrà naît en 1893 à Barcelone. Il commence à dessiner dès son plus jeune âge. Respectant la volonté de son père, il se lance dans des études de commerce. Jusqu’en 1910, il est également élève à l’académie d’art de La Llotja, où enseigne Picasso père et où Picasso étudiera lui aussi.
De 1910 à 1911, Miró travaille comme comptable dans une droguerie. En 1911, il souffre d’une dépression nerveuse et contracte le typhus, ce qui l’oblige à partir se reposer à la campagne. Il a alors tout le loisir de se consacrer à l’art.
Dans les années qui suivent, Miró fréquente plusieurs écoles d’art et académies de dessin et découvre différents artistes français ainsi que l’œuvre de Gaudi.
La Première Guerre mondiale éclate et en 1915, Miró doit faire son service militaire. Grâce à l’argent de son père, il parvient toutefois à raccourcir et à fractionner son service, ce qui lui permet de retourner à son art. À cette époque, il est fortement influencé par le fauvisme et le cubisme. En février 1918 se tient la première exposition individuelle de Miró, regroupant 60 paysages et natures mortes.
En 1919, Miró s’installe à Paris, où il fait la connaissance de Picasso et d’Hemingway. Il se rapproche des surréalistes à partir de 1924. Il collabore avec des artistes comme Max Ernst et René Magritte, présente Dali aux surréalistes et se lie d’amitié avec Alexander Calder.
En 1937, pendant la guerre civile espagnole, Miró présente à l’exposition universelle de Paris une peinture monumentale, aujourd’hui perdue, « Le Faucheur ». Il crée également une affiche « Aidez l’Espagne ». Quant à Picasso, il y expose son « Guernica ».
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Miró retourne en Espagne, d’abord à Palma de Majorque, puis à Barcelone. En 1948, il revient à Paris. Ce n’est qu’en 1956 qu’il choisit Majorque comme résidence. Il s’y consacrera exclusivement à ses sculptures.
En 1971, Miró se lance dans la création de sa première fondation à Barcelone. En 1981, une seconde fondation est ouverte à Cala Major, sur l’île de Majorque. Il explique ce projet comme le refus de voir un jour un « affreux gratte-ciel » construit à cet endroit... Sa réponse à l’essor du tourisme à Majorque.
L’« assassinat de la peinture », un concept de Miró fréquemment cité, est représenté en 1973 dans une série de cinq toiles brûlées, dont deux sont visibles à la Fundació Miro de Barcelone. Miró y exprime ainsi sa révolte contre la commercialisation de l’art. Miró est probablement l’artiste qu’on voit le plus souvent en affiches – notamment dans les salles d’attente des médecins. ;)
Miró s’éteint à Majorque le 25 décembre 1983, à l’âge de 90 ans.